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Article de Sû

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Message   Mer 23 Nov - 8:10

Article de Sû Amor10


Le Bahut : Une nouvelle élève vient d'arriver ! Hayari Hiou !


Japon



Cours du yen : la baisse n’est pas pour demain

Article de Sû Cours_du_yen__la_baisse_nest_pas_pour_demain

Notre partenaire "La lettre mensuel de la CCIFJ" a rencontré Kohei Iwahara, économiste de Natixis pour qui la spirale de la hausse du yen devrait s'inscrire dans la durée.

Pendant que les Etats-Unis s’échinent à éviter la récession et que l’Europe tente de sauver sa monnaie unique, le Japon fait face à son propre défi : le niveau élevé du yen. Tous les observateurs semblent avoir foi dans la capacité de l’Archipel à se relever du terrible choc du 11 mars, mais ils paraissent plus circonspects quant à l’aptitude du gouvernement à enrayer la spirale haussière du yen. Kohei Iwahara, économiste de Natixis pour la zone Japon-Pacifique, nous explique pourquoi cette tendance risque de s’inscrire dans la durée.

Pouvez-vous nous rappeler quand et comment a démarré cette tendance haussière?

Lorsqu’on regarde les statistiques, on constate clairement une baisse significative de la valeur du dollar américain par rapport au yen juste après la faillite de Lehman Brothers. De juillet 2008 à octobre 2011, le taux de change entre les deux monnaies est passé d’environ 105 à 77, atteignant même un record historique de 75,84 le 30 octobre dernier.

Les causes de ce phénomène reposent essentiellement sur des décisions américaines. Aux lendemains du choc Lehman Brothers, la banque centrale a assoupli sensiblement sa politique monétaire afin de soutenir l’économie, entraînant un affaiblissement du dollar sur le marché des changes et une appréciation relative de la monnaie japonaise.

Cette tendance a été certainement accentuée par des mouvements spéculatifs, les investisseurs considérant le yen comme une valeur refuge. La principale raison à la spirale haussière observée ces dernières années reste cependant les conséquences de la politique monétaire accommodante menée par la FED, bien plus agressive que celle mise en œuvre par la banque centrale japonaise.

Cela a eu pour effet d’affaiblir les taux d’intérêt réels américains par rapport aux taux japonais ce qui techniquement rend le yen plus attractif par rapport au dollar américain.

Quels sont les effets du yen fort sur l’économie japonaise ?

Le yen fort a au moins un effet positif, celui de réduire la valeur des marchandises importées, telles que le pétrole. Mais globalement, ce phénomène a surtout un impact négatif sur l’économie du pays.

Les produits japonais exportés deviennent plus chers, ce qui réduit la compétitivité des sociétés nippones au niveau international. En outre, le niveau élevé du yen génère des pressions déflationnistes sur le marché domestique.

Le Japon fait face à la déflation depuis de nombreuses années, et le niveau actuel de la monnaie réduit à néant tous les efforts réalisés pour inverser la tendance. À terme, ce sont les investissements privés et la consommation des ménages qui risquent d’être touchés.

Comment les exportateurs japonais peuvent-ils faire face à cette situation?
Malheureusement, certaines entreprises japonaises auront tendance à délocaliser tout ou partie de leurs unités de production à l’étranger pour réduire leurs prix. Mais selon moi, le yen fort n’est pas le seul responsable de la perte de compétitivité des exportateurs japonais.

La concurrence d’autres pays asiatiques tels que la Corée du sud ou Taïwan est devenue bien plus féroce, les industriels coréens ou taïwanais étant désormais en mesure de fabriquer le même type de produits que les Japonais, avec un niveau de qualité identique.

Le taux de change de notre monnaie est bien sûr un handicap, mais à l’avenir, les firmes nippones seront obligées de recentrer leur production sur des biens à forte valeur ajoutée pour rétablir leur compétitivité. L’exemple récent de Panasonic, qui a décidé de réduire de manière drastique sa production d’écrans plats, illustre parfaitement cette tendance.

Les exportateurs japonais pourraient enfin se positionner en faveur d’une accélération des négociations d’accords de libre-échange, dans la mesure où la baisse des barrières douanières permettrait de diminuer le prix des produits exportés.

Quelles sont les mesures mises en œuvre par la banque centrale et par le gouvernement japonais pour faire baisser la valeur du yen ?

À la suite de décisions adoptées par le Ministère des Finances, la Banque du Japon est intervenue à quatre reprises sur le marché des changes afin de réduire la valeur du yen. La dernière intervention remonte au 31 octobre 2011, et le ministre des Finances s’est déjà prononcé en faveur de nouvelles actions dans les semaines à venir.

Il faut toutefois constater que ces interventions n’ont eu que très peu d’effets sur la valeur de la monnaie japonaise, car leur ampleur reste limitée. La parité dollar/yen est remontée à 79,50 le 31 octobre, mais près de 10 jours après, nous sommes déjà revenus à 77,60.

Parallèlement, la Banque du Japon a récemment décidé d’augmenter son enveloppe consacrée à l’achat de titres, qui est passée de 50 milliards de yens à 55 milliards de yens. Il s’agit d’une augmentation symbolique, dans la mesure où les achats réels n’évoluent que très lentement.

Quelles sont les perspectives pour les mois à venir ?

La tendance actuelle risque de se poursuivre, et pourrait même s’accélérer si la FED annonce un nouvel assouplissement de sa politique monétaire pour éviter la récession économique aux États-U nis.

La seule mesure efficace pour ramener le yen à un niveau plus raisonnable consiste en un changement de politique monétaire dans l’Archipel, avec une Banque du Japon plus proactive et établissant un objectif d’inflation clair. La Banque centrale nippone s’est montrée jusqu’à présent réticente à fixer un tel objectif, cherchant sans doute à ne pas reproduire les erreurs des années 1980 qui ont conduit à la formation de bulles spéculatives dans l’immobilier et sur les bourses locales sans précédent.

Par : Article de Sû -10
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Message   Mer 23 Nov - 8:10

Article de Sû Amor10
La Dépêche

Les chewing-gum qui changent de goût rassureront-ils le Japon ?


Article de Sû Chewing_gum

"Le tsunami n'a changé ni le peuple ni le business japonais", déclarait récemment le milliardaire Warren Buffet.

La remarque était adressée à ceux qui théorisent une profonde et soudaine mutation que pourraient avoir causée la triple catastrophe du 11 mars. D'après ces prophètes de "la fin du Japon tel qu'on l'a connu", l'archipel abandonnerait sa perpétuelle fuite en avant, se détachant des plaisirs de la futilité et de l'innovation à outrance, au profit d'une recherche traumatique de valeurs, et d'un recentrage de son attention sur les problématiques les plus profondes.

Si c'est l'Histoire qui tranchera entre ces analystes, qui clament connaître le Japon comme personne, et M. Buffet, qui y était de passage pour la première fois, l'actualité de ces prochains jours nous donnera un bon pronostic sur le futur vainqueur.

Les chewing-gum Kawaru Xylish sont une révolution alimentaire : ils changent de goût au milieu du mâchage, passant extraordinairement de "Cola" à "Menthe" après quelques minutes de mastication. Ils seront lancés d'ici quelques jours, et tous les commentateurs de la planète auront les yeux rivés sur les éventuels files d'attente devant les magasins.

Si les Nippons campent devant les rideaux de fer pour être les premiers à goûter au futur, la planète business pourra se rassurer, le Japon reste fidèle à lui-même. Si ils restent de marbre face à ce nouveau bijou de technologie, qui rappelle étrangement les inventions de Willy Wonka, le cauchemar annoncé devient réalité : quelque chose a profondemment changé au pays du soleil levant.

La marque de gomme à mâcher semble de son côté confiante : pour éviter des scènes de ruer, elle a décider de limiter la vente à 5 paquets par clients dans les premiers jours du lancement.

:arro:

Peine de mort dans le dernier procès des attentas du métro de Tokyo

Après 16 ans de procédure, la justice japonaise vient de mettre un terme à la saga judiciaire sur l'attentat au gaz sarin à Tokyo. Commis par la secte Aum dans le métro de Tokyo en mars 1995, cette attaque avait fait 13 morts et 5 500 blessés.

Le dernier volet du procès s'est donc achevé par la condamnation à mort de Seiichi Endo, 51 ans, pour avoir participé à la fabrication de ce gaz mortel. Le condamné avait également été reconnu coupable d'avoir diffusé le gaz dans la ville de Matsumoto, au centre du Japon, en juin 1994, faisant huit morts.

La longue procédure a permis de juger 189 membres de la secte, dont 13 ont été condamnés à la pendaison, mais aucun n'a encore été exécuté.

:bulle:

Les Japonaises en première ligne contre les mensonges de l'Etat

Elles sont en première ligne. Actives au sein d'associations et d'ONG oeuvrant pour la prise en charge des personnes âgées, pour l'éducation, pour la défense de l'environnement ou pour la sécurité alimentaire, les Japonaises animent une solidarité locale exprimée lors de la plus grande manifestation antinucléaire, le 19 septembre à Tokyo.

La majorité des participants était des femmes. Un millier d'entre elles, venues de Fukushima, manifestaient à nouveau le 29 octobre dans les rues de Tokyo pour demander des mesures de protection de leurs enfants, protester contre la collusion de l'administration et des intérêts privés pour minimiser un danger mal évalué, et rappeler les valeurs que l'Etat est censé défendre, à commencer par la protection de la population.

La diffusion de cartes des dépôts de matières radioactives, d'inquiétantes mesures de radiation réalisées plus ou moins officiellement, des informations comme la leucémie aiguë contractée par Norikazu Otsuka, présentateur de la télé qui consommait en direct des produits de la préfecture de Fukushima, alimentent la méfiance des mères japonaises qui n'ont souvent qu'un seul désir : déménager.

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Article de Sû Empty Les Japonais n'investissent plus dans les couteux et traditionnels kimonos, au grand dam des artisans qui voient leur profession disparaitre.

Message   Jeu 8 Déc - 16:42

Article de Sû Amor10

Bahut : Une nouvelle élève est arrivée ! Choco-One ! Et notre lycée (ou forum RPG) est bientôt fini :bis:

Japon

Le déclin de l'art du kimono

Article de Sû Le_declin_de_l039art_du_kimono

A Tokyo, le nombre de compagnies de production de kimonos est passé de 200 à une vingtaine en 30 ans. Même à Kyoto, une ville pourtant connue pour son entretien des traditions, les ateliers de confection de l'habit traditionnel ne sont plus si nombreux qu'autrefois.

A l'étranger, ce costume est l'un des symboles du pays du soleil levant, une image savamment entretenue par les médias, le cinéma et la littérature. Dans la capitale, le concours de Miss Kimono remporte tous les ans un franc succès et les mangas regorgent d'images féminines en habit traditionnel. Mais si l'immortalité du kimono semble assurée, certaines méthodes de confection, rares et anciennes, pourraient disparaitre

Une industrie en crise

« J'ai commencé à teindre des kimonos à l'âge de 12 ans » raconte Yasutaka Komiya au Telegraph. Le vieil artisan de 84 ans porte sur l'avenir de sa profession un regard désabusé. « Il y a quelques années, des centaines de personnes faisaient ce travail. Mais aujourd'hui ? Nous ne sommes plus que trois familles au Japon à maîtriser cette technique. »
Ce n'est pas une nouveauté, l'industrie du kimono est en crise. A l'heure où la plupart des jeunes préfèrent le jean à la soie, l'habit traditionnel japonais se vend mal. Et en ces temps de crise, la plupart des jeunes préfèrent acheter un kimono d'usine, bien moins cher, pour les fêtes traditionnelles.

Un véritable kimono artisanal coûte entre 180 000 et 1 million de yen (entre 1 730 et 9 700€). Mais du cocon à la soie, de la teinture à la broderie, l'art du kimono est multiple et nécessite l'habileté de nombreux artisans, spécialisés dans leur domaine. Ce sont aujourd'hui ces techniques particulières qui sont menacées. Et les artisans tirent la sonnette d'alarme : ils se font vieux, et leur art pourrait disparaître avec eux.

La disparition de savoirs-faire millénaires

A Tokyo, M. Komiya est le seul artisan maîtrisant la technique difficile de la peinture d'or sur kimonos. Le gouvernement japonais, qui s'enorgueillit de cet héritage culturel « vivant », lui a alloué des subventions afin qu'il transmette sa technique à son fils et aux générations futures. Mais tous n'ont pas cette possibilité. Dans les montagnes de la préfecture de Niigata, une méthode particulière de tissage du chanvre pourrait disparaître à la mort de ses cinq dernières héritières.
Pour Shigeru Tezuka, manager du plus ancien magasin de kimonos de Tokyo, le Mitsukoshi, la survie du kimono passera par la mode. « Nous essayons de séduire les clientes avec des produits plus modernes, des designs plus contemporains aux couleurs vives et aux prix attractifs. » explique-t-il au Telegraph. « Nous essayons également de nous associer à une célèbre marque italienne pour produire des sacs assortis aux kimonos. »

La mode sauvera-t-elle pour autant les anciens savoir-faire ?

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Article de Sû Empty Codifié, rigide, le monde de l'entreprise japonaise a la réputation d'être difficile d'accès pour les étrangers qui n'en maîtrisent pas les règles.

Message   Ven 9 Déc - 12:54

Article de Sû Amor10

Bahut : Rien a dire !

Japon

Les entreprises japonaises méritent-elles leur réputation ?

Article de Sû Les_entreprises_japonaises_meritent-elles_leur_reputation_

Déjà 12 ans depuis la publication de « Stupeur et tremblements », le récit autobiographique d'Amélie Nothomb décrivant le système rigide du travail au Japon.
Aujourd'hui, les entreprises japonaises sont encore souvent décrites comme un monde à part, énigmatique. Et internet fourmille d'anecdotes qui renforcent le mythe.

"Savoir lire entre les lignes"

Charlie Badenhop, new-yorkais au Japon depuis 25 ans, explique ainsi sa propre expérience sur le site du JapanInc. Au delà de la présentation des cartes de visite ou de la courbette, il faut surtout, selon lui, apprendre à interpréter le comportement de ses collègues ou supérieurs japonais.

« Il est important de savoir lire entre les lignes, parce que les Japonais sont passés maîtres dans l'art de la nuance. » Ainsi, si la proposition que vous présentez est reçue par vos supérieurs avec un silence et un simple « Merci », il faudrait comprendre cette réponse comme un désaccord d'opinion. Au pays du soleil levant, tout français devrait apprendre à composer avec les nuances de silence, car nul ne prendra le risque de l'humilier par trop de franchise.

Par ailleurs, si vous recevez de nombreux compliments de la part de vos collègues, cela voudrait dire que vous êtes toujours un étranger à leurs yeux. Ce n'est que le jour où vous recevrez une sévère critique que vous pourrez vous considérer comme intégré.

Une culture si particulière ?

Sur les forums, des internautes notent d'autres particularités culturelles. La capacité à moduler sa voix selon que l'on parle à un inférieur ou un supérieur, les horaires de groupe, le passage obligé du nomikai (soirée arrosée entre collègues) pour s'intégrer, l'importance de l'ancienneté, autant de petits détails qui contribuent à renforcer l'image particulière de l'entreprise japonaise.

Pour Pierre Maugendre, conseiller consulaire pour l'emploi de l'ambassade française, « Les codes en entreprise sont bien sûr différents au Japon, il faut les comprendre et s'adapter. Mais le monde de l'entreprise japonaise n'est pas plus particulier que celui de toute entreprise étrangère pour un expatrié.» Chaque pays possède ses propres coutumes de travail, celles du Japon sont-elles vraiment plus surprenantes ?


ParArticle de Sû -10
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Message   Sam 10 Déc - 12:15

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Bahut : Rien à signaler !

Japon

Pour leur anniversaire, le Japon déterre les Tamagotchis

Article de Sû Pour_leur_anniversaire_le_japon_deterre_les_tamagotchis

Rappelez-vous, c'était il y a 15 ans. Les Tamagotchis, ces petits animaux virtuels enfermés dans une mini console, débarquaient dans les couloirs des écoles japonaises et prenaient d'assaut le monde entier. Depuis, et malgré une ou deux tentatives de réanimation, on les croyait morts et enterrés au fond d'un tiroir poussiéreux, entre un Furby et des Jojo's.

« Il est vivant »

Le Japon ne l'a pas décidé ainsi, et les Tamagotchis reviennent harceler les enfants de l'archipel, et demanderons bientôt à être nourris et nettoyés un peu partout sur la planète. En 8 mois, c'est plus de 460 000 enfants qui ont tiré le bras de leurs parents pour avoir un oeuf-montre ("tamago" : oeuf et "wachi ": montre, abréviation de l'anglais "watch"). Et qui l'ont eu.

La marque de jouet Bandaï, qui a conçu puis redonné vie aux monstres, leur a pour l'occasion donné un petit coup de lifting. Les "Tamagotchi IDL", une version estampillée « anniversaire », bénéficie de quelques améliorations techniques et de nouveaux personnages, mais le principe reste le même : le tas de pixel est dépendant de son propriétaire aussi bien pour l'hygiène que pour l'alimentation ou le sommeil, et vous gratifiera de quelques plaintes électroniques si vous ne lui apportez pas une attention constante. Le "but" : faire grossir la brave bête. Le prix grossit aussi pour s'adapter aux nouveaux moyens des écoliers : 50 euros l'oeuf, soit 200 billes, et à peu près la même chose en Pogs.

Article de Sû ID_L_03
32 espèces, et un oeuf pour les gouverner tous...

De quoi presser un peu plus un citron qui a déjà donné beaucoup de jus : lorsque Bandai sort le premier "Tamagotchi", en 1996, 40 millions d'exemplaires sont aussitôt vendus à travers le monde. Malheureusement pour la société, les modes d'écoles sont de courtes durées, et les instituteurs craignent ces ennemis de la concentration. Elle essuiera des pertes de près de 60 millions d'euros pas plus tard que l'année suivante.

La production est suspendue mais les animaux de poche préparent vite leur revanche : les oeufs-montres ont été sortis de leur heureuse torpeur par deux fois déjà, en 2004 et 2009.

Face à un arsenal de jouets de haute technologie, la cuvée 2011 a inexplicablement trouvé son public au Japon, et l'Europe est en ligne de mire. Ça ne finira donc jamais...

:turn:

Le travail en fête au Japon

Article de Sû Le_travail_en_fete_au_japon

1733. Ce n'est pas une année marquante dans l'histoire japonaise (à part quelques émeutes liées à la famine), mais le nombre d'heures travaillées en 2010, en moyenne, par chaque Japonais ou Japonaise. Un chiffre qui, selon les statistiques de l'OCDE, place le Japon en dix-huitième position des pays les plus travailleurs. C'est loin derrière son voisins coréen, champion du monde du travail avec 2193 heures, mais devant la France, qui, en 2009, se contentait de 1554 heures travaillées.

Si l'on en croit ces chiffres, les Japonais ne seraient donc pas si acharnés au travail que cela. C'est en tout cas la version officielle. Car, dans la réalité, les chiffres pourraient être beaucoup plus élevés. Même si les choses se sont améliorées depuis les années 90, il n'est pourtant pas rare que les Japonais continuent de travailler plus de 16 heures par jour, pour atteindre 350 heures par mois... Ce sont en quelques sortes, des "heures supplémentaires gratuites". Ce qui explique que le métro de Tokyo soit quotidiennement bondé de salarymen épuisés, sortant à peine du travail aux alentours de minuit.

Vacances et jours fériés

De nombreux Japonais affirment être obligés de travailler autant, pour être compétitifs, et conserver ainsi leur emploi. Et il en va de même pour les vacances. En théorie, les Japonais ont droit à 10 jours de congés payés par an (parfois plus selon l'ancienneté), auxquels viennent se rajouter 15 jours fériés chômés officiels. Mais ces jours restent difficiles à prendre chaque année : "mon mari et moi avions décidé de partir en Europe une semaine. Quand mon mari a annoncé à son employeur qu'il voulait prendre 5 jours de vacances, il lui a été reproché d'abandonner son poste" raconte ainsi une habitante de Tokyo, qui a tenu à garder l'anonymat. "Pourtant, ce sont les seules vacances qu'il a prises en 3 ans !"

Travailler à en mourir

Mais cet abus peut se révéler dangereux pour la santé : certains employés japonais meurent sur leur lieu de travail, de surmenage ou de stress. D'autres finissent par se suicider. Le Japon a même un mot pour désigner cela : "karoshi", ou travailler à en mourir. En 2007, près de 200 Japonais seraient morts de "karoshi". Et malheureusement, en ces temps de crise économique où le chômage a dépassé la barre fatidique et psychologique des 5%, l'idée qu'il faut se tuer au travail pour réussir ne semble pas près de disparaître au Japon.

Travailler moins pour gagner plus de temps libre

Mais malgré tout, la jeune génération de Japonais qui déboule sur le marché du travail semble moins disposée à se plier aux moindres exigences de leur entreprise. Alors qu'il y a encore quelques années, 4 Japonais sur 5 affirmaient être prêts à annuler un rendez-vous privé si leur patron le leur demandait, les jeunes font de plus en plus le choix d'une meilleure qualité de vie. Les CDD qui se multiplient ne sont pas toujours vécus comme un échec : d'après un sondage, 40% des employés à durée déterminée préfèrent ce genre de contrat, qui leur permet d'avoir plus de temps à eux, sans se soucier d'une quelconque course à la promotion. Avoir juste un peu de temps pour dîner le soir à la maison : c'est finalement peut-être cela, le nouveau rêve japonais.

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Message   Mer 14 Déc - 14:53

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[size=24]Bahut :[/size]Deux nouvelles élèves arrivent ! Missitachi & Lili33Girl !

Japon

Le sumo a-t-il vécu sa dernière saison au Japon ?

Article de Sû Le_sumo_a-t-il_vecu_sa_derniere_saison_au_japon_

Une dernière défaite pour une victoire. C'est le bilan du tournoi de Kyushu, qui a vu le yokozuna Hakuho se faire battre par Baruto lors de son dernier combat, mais remporter tout de même le titre. Certes, la performance du Mongol est impressionnante (14 victoires pour une défaite), mais ce dernier combat laisse un goût d'inachevé, à l'image de la saison de sumo qui vient de s'écouler.

C'est en fait depuis plusieurs année que le sport des dieux vit un enfer. L'an dernier, des paris illégaux placés sur des matches de base-ball conduisent à l'exclusion de 19 lutteurs, dont l'ozeki Kotomitzuki. Est aussi exclu le maître de l'écurie Otake, Takatoriki. Une affaire qui rebondit début 2011, avec l'arrestation de trois autres lutteurs.

Les yakuzas dans l'arène

Ce scandale des paris truqués met au jour les liens étroits qui unissent le monde du sumo à celui des yakuzas. Les lutteurs et écuries impliqués faisaient affaire avec des figures de la mafia japonaise. L'un des clans les plus importants, le Yamaguchi-gumi, n'hésite d'ailleurs pas à s'afficher lors des tournois : 50 sièges auraient été achetés par les membres du clan, au premier rang de l'arène, afin qu'ils puissent faire un petit coucou via la télé à l'un de leurs chefs emprisonnés... Une affaire qui conduisit l'an dernier la NHK à suspendre temporairement la retransmission des tournois, une première depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.

Coup d'arrêt

Le sumo croyait avoir passé la plus dure période de son histoire. Mais début 2011, c'est un autre scandale qui éclate : il ne s'agit plus de matches de base-ball, mais bien de combats de sumo qui auraient été truqués. Plus d'une dizaine de lutteurs et de maîtres d'écurie sont impliqués. Et les conséquences sont dramatiques : le tournoi d'Osaka est purement et simplement annulé, du jamais vu dans l'histoire moderne de ce sport.

Puis vient l'affaire Naruto : le maître d'écurie, ancien yokozuna, est accusé d'avoir battu violemment un apprenti et d'avoir injecté de l'insuline à un autre lutteur pour modifier son poids. L'une des légende du sport, auteur d'un tournoi parfait en 1982, meurt d'une insuffisance respiratoire avant que l'enquête n'aboutisse. Mais le mal est fait : le sumo, déjà réputé pour les mauvais traitements qui sont infligés dans les écuries, n'arrive plus à redorer son image.

Un sport d'étrangers

Les Japonais se désintéressent petit à petit de ce sport. Il devient même difficile pour les écuries de recruter des lutteurs originaires de l'archipel, tant le sumo ne fait plus recette. Les grandes figures d'aujourd'hui sont toutes venues de l'étranger, Mongolie, Estonie, Bulgarie ou même Brésil. Les Nippons, eux, préfèrent se passionner pour le base-ball ou le football, devenus désormais sports nationaux. Le monde du sumo va devoir se réinventer complètement s'il veut survivre, et ne pas petit à petit se transformer en exhibition folklorique pour touristes.Article de Sû Le sumo a-t-il vécu sa dernière saison au Japon ?

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